Mai 2022 – Avril 2024
805 K€
Démocratie et engagement citoyen Égalité femmes hommes Francophonie Jeunesse Lutte contre les infox
Lancé en mai 2022, Talk Paix s’est déployé dans différentes régions du Cameroun, et en particulier des zones de crise, afin de former des professionne•les des médias à produire une information fiable et vérifiée, ainsi que des contenus interactifs favorisant le dialogue. Dix médias de grande audience de la presse audiovisuelle, écrite et en ligne ont été sélectionnés par le biais d’un d’appel à candidatures pour bénéficier de renforcements de capacités en journalisme : quatre médias anglophones basés au nord-ouest et au sud-ouest du pays, et six médias francophones basés à Yaoundé, la capitale, et dans les régions d’Extrême-Nord.
Les premières activités ont débuté à l’automne 2022 par deux ateliers sur le journalisme en contextes sensibles destinés à 20 responsables éditoriaux, portant sur la déontologie de la vérification de l’information et les techniques de fact-checking. Ces ateliers ont aussi sensibilisé à la sécurité des journalistes en reportage, aux questions d’égalité entre les femmes et les hommes ou à des problèmes spécifiques liés aux contextes régionaux. Ils étaient animés par trois formatrices camerounaises : Marthe Ndiang, cheffe de la rubrique fact-checking du média en ligne DataCameroon, Paul-Joël Kamtchang, expert international en datajournalisme, et Marcel Amoko, correspondant de France 24 au Cameroun.
Les premières formations de journalistes, consacrées à la vérification de l’information en zones de crise et dans tout autre contexte sensible, ont aussi débuté en 2022. Les 20 bénéficiaires ont appris à identifier et vérifier les sources fiables, un enjeu crucial face à la propagation exponentielle des fausses informations au Cameroun et aux risques que cette désinformation fait peser sur la stabilité et la cohésion nationale. Les ateliers ont aussi mis l’accent sur la nécessité de toujours utiliser des formes de langages pondérées et d’être particulièrement attentif à ne pas employer de termes stigmatisants dans le traitement d’une actualité sensible.
« La formation m’a été très utile pour le reportage sur les conflits. Elle m’a rappelé les aspects essentiels du reportage, comme être factuel, véridique et vérifier ses sources d’information (…), notamment celles officielles, secondaires et primaires. »
Tse Neba Ngu, journaliste à Ndefcam Radio à Bamenda.
Présentation des ateliers sur la vérification des informations
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