D-Jil

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En 2022, les projets ayant rencontré des difficultés dues à la crise sanitaire et/ou au contexte politique et économique de leurs pays, ont été accompagnés au mieux pour trouver des solutions adaptées et mettre en place les ajustements nécessaires. Il s’agit notamment de Khaleef Taaref en Syrie, Al Hurriya au Maghreb, Har’k en Libye, Feel en Palestine, Echoes en Algérie, Wat Wat au Liban ou encore Men Lewwel au Maroc. À la clôture de D-Jil, 17 bénéficiaires (sur 18) ont réussi à mener à bien leurs projets.

« Si j’avais une baguette magique, je supprimerais tous les médias commerciaux et politiques pour ne garder que les médias qui travaillent pour les citoyens ! »
Samira Dehri, bénéficiaire algérienne de D-Jil (She’s got something to say)

L’année 2022 a également été marquée par la reprise des activités collectives. En mars, une conférence en ligne, modérée par Aziza Wassef, journaliste à France 24, a permis de former les bénéficiaires dans le domaine de la collecte de fonds et des partenariats. Un accompagnement personnalisé, à distance, les a aidé•es à établir un plan d’action.

Tunis a accueilli la sixième et dernière session d’incubation en mai. Plusieurs ateliers pratiques ont été proposés, sur les partenariats et la mise en réseau, la viabilité des médias en ligne et la collecte de fonds, afin d’aider les médias dans leur gestion et la stabilisation de leur modèle économique.

Premier bilan et lancement d’un réseau D-Jil

La conférence de clôture s’est tenue en juillet à Beyrouth. Cette rencontre a été l’occasion de présenter les résultats des activités menées durant quatre années, mais aussi d’échanger sur les retombées du projet, les bonnes pratiques et la pérennité des résultats. Quatre thématiques ont aussi été abordées avec des expert•es : le podcast, le design, le marketing digital et le modèle économique innovant. Le FMAS, partenaire de D-Jil, a exposé les conclusions de l’étude menée sur la présence digitale des projets soutenus, ainsi qu’un guide de bonnes pratiques.

Cette rencontre s’est clôturée par le lancement d’un réseau regroupant tous les médias soutenus dans la cadre de D-Jil, avec la présentation d’un prototype de plateforme et une solution technique adaptée. La journaliste de MCD (Monte Carlo Douliya), Ghada Khalil a assuré la couverture de cet événement à travers onze interviews réalisées sur place et diffusées en juillet au cours de l’émission « Café chaud », destinée aux jeunes.

Samira Dehri, journaliste algérienne bénéficiaire de D-JIL, présente son projet « Elle a son mot à dire ».

Mohamed Sammouni, journaliste marocain bénéficiaire de D-JIL, présente son projet Al Huriya.